dimanche 26 avril 2009

De la double conjugaison des verbes en -ayer...

Dans notre histoire, nous apprenons assez rapidement que la même idée peut être écrite de multiples façons. certaines seront plus "fashion" que d'autres...
Il en est de même des verbes en "-ayer" qu'on peut écrire en appliquant benoîtement les règles de construction de la conjugaison des verbes du premier groupe, c'est à dire "j'enlève ce qui fait la graphie du son [é] en fin de verbe et j'ajoute les terminaisons des verbes du premier groupe à tous les temps, tous les modes."
On aura donc, au présent de l'indicatif, pour le verbe "rayer", par exemple:
RAYER - (-ER) => radical phonétique "RAY-" => je raye, tu ryes, il/ elle/ on raye, nous rayons, vous rayez, ils/elles rayent
Mais, bon, voilà, le son [yeu], donné par la lettre "y", a quelque chose d'un peu vulgaire ("Oui, oui, deux sucres dans mon earl Grey, ma chère, dans cette fine tasse de porcelaine avec cette cuillère en argent") pour ne pas dire un peu trop... populaire. Alors si vous voulez donner l'impression que vous êtes de la Haute... (ce qui veut dire de la classe supérieure), bannissez le son [yeu]. Sus au populaire! C'est juste une mode, convenons- en, d'autant que le "y" a été inventé pour faire savant aux alentours du XVI° siècle.
Trève de bavardages, il existe une autre possibilité de conjugaison des verbes en "-ayer" lorsque la terminaison n'est pas accuentué, c'est de transformer le son [èy] en son [è]. Attention, ça ne marche que si la finale n'est pas accuentuée, ainsi on aura:
pour le verbe étayer, par exemple, au présent de l'indicatif:
j'étaie, tu étaies, il/elle/on étaie, nous étayons, vous étayez, ils/elles étaient.
Et là, boum, vous voyez, notamment à la troisième personne du pluriel, qu'il y a un gros risque de confusion avec l'imparfait de l'indicatif! Comptons sur ce risque pour que, dans quelques années, la classe supérieure étant devenue aussi peu forte en orthographe que toutes les autres classes, le son [yeu] revienne à la mode...
Oui, mais nous, les p'tits gnenfants, on fait comment pour distinguer?
On écoute bien pour savoir si on a affaire au verbe être ou au verbe étayer et puis, surtout, on se rappelle que, quelque soit le verbe du premier groupe, il ne prend pas de "t" au présent de l'indicatif à la troisième personne du singulier mais un "e" - c'est une des particularités secondaires des verbes du premier groupe....
Les radicaux phonétiques du verbe "faire":
En cette période de grippe nouvelle, "Méfiez- vous des cochons!", on a le droit de s'interroger sur la salubrité d'esprit de nos grammairiens! Voyez le verbe "faire", verbe du troisième groupe...
Une fois on le prononce [feuz], une autre fois [fèz-], une autre [fi-] et encore [feur-]... Va falloir simplifier tout ça!
En attendant, il suffit d'observer que le plus gros piège c'est le radical phonétique [feuz-], qu'on serait tenté d'écrire "fes", le problème c'est que le radical ainsi écrit devrait se prononcer [fais-] puisque le "e" précède une consonne qui va être accentuée par la voyelle finale prononcée. Donc, dans une volonté de simplification, pas très réussie, on est d'accord, il a été décidé qu'on allait pas ajouter un nouveau radical dans la collection des radicaux de "faire".
Donc:
- le radical écrit "fai-" se prononcera soit [fè] s'il est suivi d'une consonne muette et [feu] s'il est suivi d'une syllabe tonique;
- pour les autres radicaux, rien de particulier, ils sont issus de l'histoire de l'évolution morphologique: [feur-] s'écrira :"fer-"; [fi-] s'écrira "fi-"; [fa-] s'écrira "fa-".

Certains esprits fainéants et simplificateurs écrivent : "dans la conjugaison du verbe "faire", le radical écrit "fes-" n'existe pas"

jeudi 12 mars 2009

Va te promener, fainéant!

Bonjour et bienvenue!
tiens voilà un annuaire de sites à visiter pour devenir un Hercule de la grand mère euh, non, de la grammaire:
http://www.etudes-litteraires.com/sites-litteraires/Langue-francaise/Grammaire/

De quelle manière se construisent les adverbes de manière?

Si je me rappelle bien, "manière" a été construit sur le mot "main", comme "ment" est construit sur l'autre main, ouaf ouaf ouaf.

Donc les adverbes de manière sont construits avec la finale "ment" qui rappelle la main qui servit à la manière, vous suivez?

Dans le cas général, on prend l'adjectif qualificatif, on le met au féminin et on ajoute "ment":
"heureux", féminin, "heureuse", adverbe de manière "heureusement";
"triste", féminin "triste", adverbe de manière "tristement".

Mais, naturellement ("naturel", féminin "naturelle", adverbe de manière "naturellement"), il y en a qui pose des problèmes. Tiens, par exemple les adjectifs en "-nt" en finale? C'est "intelligent" comme question, mais c'est "méchant". Pendant longtemps, on n'a appliqué la règle "intelligentement" ou "méchantement" (Lisez Molière et Racine, ils en abusent). Mais à prononcer c'est pas la joie. Alors on fit sauter le "te" et on avait: "méchanment" et "intelligenment".
- Euh, tonton, y a un truc qui cloche, le "n" ne se transforme pas en "m" quand il est devant "b", "p" ou "m"?
- Bravo, neveu! Nous voilà arrivés on écrit donc "méchamment" ou"intelligemment" et tu noteras que le "a" de "méchamment" et le "e" d'"intelligemment" se prononcent tous les deux [a]!

Les autres adjectifs à problème ce sont les adjectifs en "-il" comme "gentil". L'application logique devrait donner "gentillement" (Tien encore Molière et Racine), mais pour la même raison de flemme avancée, le "ille" a été transformé en "i" donc "gentiment".

En résumé:
Cas général: adjectif au féminin plus "-ment";
Adjectifs en "-ent" ou "ant", on enlève "nt" et on le remplace par "mment";
Adjectifs en "il", on enlève le "l" et on le remplace par "ment".

"tous" tout agressifs

Tiens, voilà encore un de ces fichus mots qui ont le bonheur de vous tendre des pièges et qui vous font tomber sans qu'on ne voit rien venir. En effet, il y a plusieurs "tout".
Il y a le "tout" adjectif indéfini. Il est variable.
On le trouve devant le groupe nominal. Par exemple, "tout le monde". Dans ce cas là, il réagit exactement comme un ajectif qualificatif, il se met automatiquement au genre et au nombre de tout le groupe nominal qu'il complète.
"Tous les enfants", "toutes les filles du monde". Dans le groupe nominal, le nom commun noyau porte le genre du groupe (masculin ou féminin), le déterminant du nom commun porte le nombre (masculin ou pluriel) du groupe et tout le monde s'accorde. Donc, ici, "tout" prend le genre du nom commun noyau du groupe nominal et le nombre du déterminant.
Mais "tout" peut - être un pronom indéfini:
"tout va bien" "toutes sont là", là c'est facile, on se pose la question "pour quel groupe nominal "tout" est- il mis? Facile, capitaine, il est mis pour un groupe nominal avec l' adjectif indéfini "tout":
"Tout va bien": "tout le monde ou tout l'ensemble va bien"
"Toutes sont là": "Toutes les filles sont là" etc.
Enfin, tout peut être adverbe: "Il mange tout", dans ce cas il a valeur de "la totalité (de)".
Attention, toutefois, les adverbes ont la fâcheuise habitude de compléter aussi des adjectifs qualificatifs. On devrait les appeler des adadjectifs mais, bon, ça se fait pas encore.
"Il est tout pâle". Là, vous pouvez le remplacer par "totalement" ou "complètement". Là, alors qu'il devrait être invariable, il est invariable en nombre mais pas en genre: "Elle est toute petite", "Elles sont toute petites"

Bon, on résume
Notons "tout" sous sa forme phonétique [tu]
Si [tu] = "complètement" adverbe, invariable en nombre, il s'écrit "tout";
Si [tu] = "la totalité (de)", adverbe, invariable, il s'écrit "tout";
Si [tu]= un groupe nominal de remplacement introduit par "tout, toute, tous, toutes", pronom indéfini, variable;
Si [tu] = un déterminant (adjectif) indéfini du groupe nominal, il est variable et prend en genre le genre du nom du groupe nominal et en nombre, le nombre du déterminant du groupe.

dimanche 8 mars 2009

Et les verbes et les rois ont des sujets!

S'il y a un truc fort dans la langue française, ce sont bien les verbes. Contrairement à l'allemand, ils se déplacent dans toute la phrase, contrairement à l'anglais ils ont des constructions multiples et contrairement à l'espagnol, ils ont des temps qui ne sont plus en usage.
Un verbe, c'est la quintessence de la langue! "Au commencement, était le Verbe." n'est- ce pas la première phrase de la première partie des religions du Livre?
Bon, j'arrête là mes délires extatiques. Parce que, c'est tellement beau un verbe que tous nos chères têtes rousses et blondes et brunes et roses (ben, oui, quoi, les crânes rasés sont roses) s'y mélangent les crayons avec une régularité impressionnante.
Un verbe, d'abord c'est un amas de lettres qu'on appelle un radical. Souvent le radical est le frangin mal formé du nom de la famille (exemple: regarder, radical "regard-" mais "voir", radical: "v-" piqué à "vue") et puis viennent les flexions (terme de gymnastique pour les terminaisons) Ces flexions nous donnent plusieurs indications: à quel point nous sommes sûrs de la réalisation de l'action décrite par le verbe (c'est le mode), quand l'action a eu, a ou aura lieu (c'est le temps) et enfin qui (personne, nombre) a effectué l'action. tant d'information en moins de quatre lettres, y a de quoi faire rêver...

Donc, à chaque fois que je suis devant un verbe conjugué, il faut m'interroger:

L'action a- t- elle été réalisée?
Sûr et certain: c'est le mode indicatif
Presque sûr parce que c'est un ordre (voir le paragraphe sur l'impératif): c'est le mode impératif
Sûr mais à une condition: c'est le mode conditionnel
On espère bien: c'est le mode subjonctif
La réalisation a eu avec autant de certitude lieu en même temps qu'une autre: c'est le mode participe
Y a pas eu d'action, c'est juste le titre de l'action: c'est le mode infinitif

Quand l'action a- t- elle eu lieu?
Mode indicatif:
Dans le "maintenant" du texte: c'est le présent;
Dans le juste avant du maintenant du texte: c'est le passé composé;
Dans un hier long et interminable par rapport au maintenant du texte: c'est l'imparfait;
Dans un hier précis et limité par rapport au maintenant du texte: c'est le passé simple;
Dans un juste avant le hier long et interminable: c'est le plus que parfait;
Dans un juste avant le hier précis et déterminé: c'est le passé antérieur;
Dans un demain par rapport au présent du texte: c'est le futur simple;
Dans un juste avant le demain : c'est le futur antérieur.

Allez, tonton, un schéma pour les enfants! Z'ont qu'à s'le faire eux- mêmes les couillons! Merci, tonton, toujour aussi poli!

Mode subjonctif:
Dans le cas où l'action a lieu: présent;
Dans le cas où l'action a eu lieu juste avant le moment ou elle a lieu: passé:
Dans le cas où l'action avait lieu: imparfait:
Dans le cas où l'action aurait eu lieu juste avant le moment où elle devait avoir lieu: plus que parfait.

Pour tous les autres modes:
Soit elle a lieu là, mainetnant ou presque : présent
Soit elle a lieu avant: passé.

Un petit coucou au conditionnel présent, construit avec le radical de conjugaison du futur simple de l'indicatif du verbe et les terminaisons de l'imparfait de l'indicatif. Du coup, quand ces fainéants d'écrivains vous mettent un texte à l'imparfait de l'indicatif, ils prennent le conditionnel présent pour parler d'une action à venir (avenir, ah, ah, ah) par rapport à une action à l'imparfait. Du coup, les nouveaux grammairiens, déjà bien vieux quand même (il faut une certaine expérience pour comprendre la grammaire), parlent aussi du futur du passé. (Je vous jure!)

Qui a fait l'action?
Moi et moi seul : "je", première personne du singulier.
Toi, qui es là en face de moi et qui me lis: "tu", deuxième personne du singulier
Lui qui est pas là : "il" troisième personne du singulier, masculin
Elle qui est pas là: "Elle" troisième personne du singulier, féminin
Quelqu'un, on sait pas trop qui et, en plus, qu'est pas là: "on" troisième personne du singulier.
Moi et d'autres: "nous", première personne du pluriel;
Toi (voir ci- dessus) et d'autres : "vous" deuxième personne du singulier;
Lui et plein d'autres( sexe indfférent): "ils" troisième personne du pluriel, masculin;
Elle et pleine d'autres (toutes de sexe féminin): "elles" troisième personne du pluriel, féminin;
Plein de gens mais on sait pas qui: "ils" quand on a pas de courage (voir ci- dessus) ou "plein de gens" ou "eux et celles qui ont fait ça", troisième personne du pluriel.

Allez, vous avez bien lu, vous voulez une petite règle à retenir? Ouiiiiiii
Tous les verbes conjugués sont constitués d'un radical, qui peut varier suivant les modes, les temps et les personnes de la conjugaison, et une terminaison qui prend la marque du mode, du temps et de la personne et du nombre de la conjugaison.


samedi 7 mars 2009

Ce/ se/ ceux

Tiens, encore un de ces pièges classiques de la dictée. Les trois se prononcent [se] mais il s'écrivent différemment! On voudrait obliger nos pauvres têtes blondes à avoir une mauvaise note en dictée qu'on s'y prendrait pas autrement!
Alors qu'est ce qu'on fait pour les distinguer?
Je ne peux pas m'empêcher de bavarder un petit peu en attendant de donner la solution. "se", c'est un pronom personnel utilisé dans les verbes pronominaux, il est soit troisième personne du singulier, soit troisième personne du pluriel. Obligatoirement, il y aura juste après, soit un verbe joyeusement conjugué, soit un auxiliaire tout aussi joyeusement conjugué.
"Ceux" c'est LE pronom démonstratif qui désignent "les personnes" ou "les êtres" ou "les choses" dont il a été parlé quelque part dans le texte avant. On aura été malin, on aura vu qu'il est troisième personne du pluriel, hum?
"Ce", c'est soit un déterminant (allez, je vous autorise à écrire "adjectif") démonstratif, il désigne un nom commun, un nom propre dont il a été déjà directement ou indirectement parlé dans le texte, il a la valeur de n'importe quel déterminant comme "le",déterminant (allez vous pouvez écrire "article") défini, par exemple; soit un pronom démonstratif, troisième personne du singulier à valeur impersonnelle ou de résumé, il partage cette étrange qualité avec "ceci" ou "cela".
Bon, vous craquez, je vais faire simple.
Pour différencier "ce" de "se" ou "ceux", je tente de les remplacer:
  1. "ce" par "ceci"s'il y a un verbe juste après et je le remplace par "le" s'il y a un nom juste après,
  2. "se", je le conjugue en "me" ou "te" ou "nous" ou "vous"et
  3. "ceux" par "les personnes " ou "les êtres".
Ce qui me paraîtra le plus correct aura le plus de chances de l'être!

Qui a eu la stupide idée d'inventer... l'impératif?

Impératif, de l'imperator, l'empereur, le type qui donnait des ordres et à qui on n'avait pas intérêt de ne pas obéir sinon: "Un nouveau casse- croûte pour nos amis les lions!"
Donc l'impératif est un mode verbal (faudra que je vous explique ce que c'est un mode parce qu'il y en a qui vont croire que c'est la taille des robes, cette année, des verbes...) un mode verbal qui exprime un ordre, un conseil, ue prière (les deux derniers mots sont plus XIX°/ XX° siècle quand il était de bon ton de ne pas donner d'ordre - mais qu'on en donnait quand même dans l'intimité des familles ou très très loin, dans les colonies, par exemple). Mais bon fallait bien trouver une solution pour construire ces verbes. Comptez sur nos grammairiens véritables petits malins!
Trois personnes à l'impératif présent ou passé:
Une personne du singulier, une première personne du pluriel, une deuxième personne du pluriel. Logique à qui tu veux donner des ordres? A toi, à nous, à vous, on se donne pas d'ordre à moi ou à il ou elle... Donc
prenons le présent de l'indicatif à la première personne du pluriel et à la deuxième personne du pluriel, enlevons le pronom personnel sujet et Abracadabra! Voilà la première et la deuxième personne du pluriel du présent de l'impératif.
Bon pour la seule personne du singulier y a embrouille! Je sais pas si vous l'avez remarqué mais chaque fois que les grammairiens trouvent un truc simple, ils peuvent pas s'empêcher! Faut qu'ils compliquent! Si pour les verbes du deuxième ou troisième groupe, y a pas de problème, on prend la deuxième personne du singulier et Abracadabra! on a la personne du singulier du présent de l'impératif. Les verbes du premier goupe ont voulu faire les malins et ont décidé de se servir de la première personne du singulier, allez savoir pourquoi!
Enfin, "être" aurait mieux fait de ne pas être à l'impératif parce que lui, il se sert du subjonctif présent, deuxième personne du singulier, première du pluriel et deuxième du pluriel pour construire les trois personnes du présent de l'impératif et blougiblouga le "avoir" il a fait pareil nananaère.
Tout ça pour dire que la personne du singulier de l'impératif présent ne prend pas de "s" pour les verbes du premier groupe...

Comment ça se passe dans le groupe nominal?

Dans un groupe il y a des accords et puis des casse- pieds qui ne veulent jamais faire comme les autres. On va essayer de débrouiller tout ça.
Si on parle de groupe nominal, c'est que le "noyau" (pourquoi aller chercher un terme de physique électronique quand on pourrait parler de "mot le plus important", "de chef" ou de "mot principal", pfff maudits complexes des professeurs de français!), c'est que le "noyau", donc, est un nom, le plus souvent un nom commun.
Puisqu'il est le chef, il donne à tous ceux qui forment son groupe, et qui le veulent bien, quelque chose pour qu'ils se reconnaissent comme appartenant au même groupe.
Qu'est ce qu'il donne? Son genre! (masculin ou féminin, vous savez c'est écrit: "masc." et "f." ou "fém." dans les dictionnaires). Bon et les autres qu'est ce qu'ils lui donnent? Rien! A part le déterminant, quand il n'est pas un groupe formé d'invariables" plein de", "beaucoup de"..., ouais, lui il est sympa, en échange du genre que lui a donné le nom, il lui donne son nombre (singulier ou pluriel)

Donc, soit le groupe nominal: Déterminant + adjectif qualificatif+ nom commun
Les trois s'accordent, le plus souvent, pour avoir le même genre et le même nombre. Le nom commun donne son genre aux deux autres membres du groupe, le déterminant donne son nombre aux deux autres du groupe.
Et tout le monde il a le même genre et le même nombre! C'est y pas beau ça?

vendredi 6 mars 2009

-er/-é/-ez

Règle:
- Fichus verbes du premier groupe! Il y en a pour prétendre que ce sont les plus simples! A dire peut- être mais à écrire! Tsss, la croix et la bannière, le sac de cailloux et le boulet aux pieds je vous dis. Ils arrêtent pas de terminer par le son [é] quand c'est pas le son [è] qu'on prononce de toutes façons [é] dans le sud. Alors comment qu'on fait pour pas se tromper?
- Surtout, on ne se dit pas que quand deux verbes se suivent, le deuxième est obligatoirement à l'infinitif, parce qu'avec les verbes exprimant l'état ça ne marche pas!
Exemple: Il semble apercevoir une jolie fille. Mais aussi, :"il semble aperçu par une jolie fille" (le veinard!). dans le deuxième cas deux verbes se suivent et le deuxième n'est pas à l'infinitif.
- Bon, d'accord tonton, mais comment on fait?
- Tu t'embêtes pas la vie. Tu remplaces le verbe qui te casse les pieds par un verbe du troisième groupe de sens approchant. Quatre- ving dix- neuf chances sur cent que ça permette de savoir.
Exemples: La jeune fille était regardée par un jeune homme.
La jeune fille était aperçue par un jeune homme ("aperçu" est la participe passé du verbe apercevoir, le verbe du premier groupe se mettra donc au participe passé en "é" des verbes du premier groupe.)

On a fini par remarquer que je ne parlais que de regard entre jeune fille et jeune homme.
On a fini par s'apercevoir que je ne parlais que de regard entre jeune fille et jeune homme. ("apercevoir" est l'inifinitf du verbe "apercevoir" (marrant à écrire, tiens) donc le verbe du premier groupe se mettra à l'infinitif en "er" des verbes du premier groupe).

Vous parlez sans savoir!
Vous voyez sans savoir! ("voyez" est le verbe "voir" au présent de l'indicatif, deuxième personne du pluriel, donc le verbe du premier groupe se mettra à la deuxième personne du pluriel du présent de l'indicatif en "ez" pour les verbes du premier groupe).

C'est comprendu?

à/ a

Règle: Pour différencier la préposition"à" de "a", auxiliaire ou verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif troisième personne du singulier, il faut et il suffit de remplacer dans la phrase le son [a] par "avait". Si la phrase a un sens, youpi! la réponse est l'auxiliaire ou le verbe avoir, présent de l'indicatif troisième personne du singulier :" a " (on l'applaudit bien fort!). Si la phrase n'a plus de sens, bououh c'est cette traîtresse de préposition qui s'est mise un accent sur la tête pour ne pas être notre brave auxiliaire!

Exemple : L'homme a deux passions: la sieste et le patin à roulettes.
Tentative 1: L'homme avait deux passions: la sieste et le patin à roulettes. Ouaiaiaiais c'est bien "a"
Tentative 2: L' homme a deux passions: la sieste et le patin avait roulettes Excepté si vous êtes du deep south (le sud profond) où vous porriez entendre "le patin avé (des) roulettes - le patin avec (des) roulettes, la phrase n'a pas de sens, bouououh c'est la préposition "à".

NB: jE N'AI RIEN DE PARTICULIER CONTRE LES PRÉPOSITIONS, dont le nom pré/position, dit bien qu'elles sont placées avant...